Les anniversaires automobiles en 2025

Né en 1895, le fabricant de bicyclettes Laurin & Klement change de nom en 1925 et se spécialise dans la construction d’automobiles. En 1991, juste après la chute du rideau de fer, il devient à moitié allemand en intégrant le Groupe Volkswagen.

Créé en 1925 par Walter Chrysler, le constructeur est un symbole de l’Amérique, à l’image du Chrysler Building de New York. On lui doit l’introduction en série du moteur V6 en 1951, l’airbag en 1974 et le minivan (Voyager) en 1983.

Créée par la volonté du gouvernement espagnol pour fabriquer des Fiat sous licence, la firme ne lancera finalement sa première « vraie » automobile – entièrement conçue en interne – qu’en 1984. Cette Ibiza, phase 1, sera produite à 500.000 exemplaires.

La marque créé par Jean Rédélé s’est fait connaitre mondialement avec l’A110 sortie en 1962 et devenue championne du monde des rallyes en 1973. Relancée par en 2017 par Renault, elle fêtera son 70^e anniversaire du vendredi 30 mai au dimanche 1er juin à Dieppe.

Sorti en 1950, le Van, surnommé affectueusement « Combi » ou « Bulli » en allemand, est devenu un symbole de la culture hippie grâce à sa grande capacité de transport et son intérieur transformable. Il est synonyme d’aventures, de liberté et de cool attitude.

Sensation du salon de l’auto 1955, la berline française sera produite pendant 20 ans. Et pour cause, elle est particulièrement en avance sur son temps : phares directionnels, la suspension hydropneumatique, direction assistée. Elle sera à l’honneur au salon Retromobile 2025.

Présentée au salon de Francfort 1955, le roadster marque une rupture dans l’histoire du constructeur, avec ses lignes simples et élancées, ses pare-chocs chromés ou encore ses jantes à rayons. Son prix contenu en fera un immense succès.

À une époque où seulement deux pour cent des Allemands peuvent s’offrir une voiture, ce monospace à 2.550 marks (1.300 euros) révolutionne le monde de la mobilité… Et ce malgré ses 13 ch qui ne lui permettent pas de dépasser les 85 km/h.

Lancée en 1975, la 930 marque une grande première dans l’histoire de la marque, son flat-6 étant suralimenté par un turbocompresseur. Pour beaucoup, cette version reste l’une des plus sauvages, ses 260 ch surgissant sans prévenir !

Avec les années, elle a finalement réussi la mission impossible qui lui incombait : succéder à la mythique Type E. Pourtant, en 1975, tous les vents sont contre elle, sa ligne étrange ne faisant pas plus l’unanimité que son habitacle jugé cheap.

Présentée au salon de Munich 1975, la E21 s’écoule à plus de 1,3 millions d’exemplaires jusqu’à l’arrêt de sa production en 1983. Ce succès s’explique en partie par le positionnement du modèle qui crée le segment des berlines compactes premiums. Cet anniversaire sera célébré au concours d’élégance de Villa d’Este 2025.

Lorsqu’elle est présentée au salon de Francfort 1995, la barquette crée un véritable électrochoc avec son poids plume de 695 kg (structure en aluminium) et son moteur Rover de grande série. C’est elle qui relancera la marque anglaise, alors en perdition.

VW, nouveau propriétaire de la marque, fixe un cahier des charges simple aux ingénieurs : une voiture de 1.001 ch capable de franchir la barre des 400 km/h, tout en étant aussi facile à conduire qu’une Golf. Mission accomplie en 2005.

Qui aurait pu prévoir, le 13 mai 1950 à Silverstone, que cette nouvelle discipline aurait une telle longévité ? Pour fêter les trois quarts de siècle de la F1, Liberty Media prépare un événement inédit pour le 18 février prochain à Londres. En août, le concours d’élégance de Pebble Beach fêtera lui aussi cet anniversaire.

En 1975, le regretté pilote autrichien décroche son premier titre de champion du monde de Formule 1 au volant de la mythique Ferrari 312 T, conçue par Mauro Forghieri et propulsée par un sensationnel 12 cylindres à plat.

Aujourd’hui âgé de 83 ans, l’Anglais compte cinq victoires aux 24 Heures du Mans (1975, 1981, 1982, 1986, 1987) tout comme Emanuele Pirro et Frank Biela. Seuls Tom Kristensen (neuf victoires) et Jacky Ickx (six victoires) font mieux.

À son arrivée en F1, en 1989, les observateurs lui promettaient une longue carrière et beaucoup de victoires. Certes, Jean Alesi restera treize saisons au plus haut niveau, mais il ne remportera qu’un seul Grand Prix, au Canada en 1995.

Personne n’avait vu venir la victoire d’une voiture de Grand Tourisme face aux prototypes, encore moins celle du constructeur McLaren qui participait à ses premières 24 Heures du Mans en 1995. Un double-exploit.

Qui pensait, en juin 2000, qu’Audi remporterait treize des quinze prochaines éditions des 24 Heures du Mans ? La R8 en gagnera cinq à elle seule, la première – sous forme de triplé – avec Emanuele Pirro, Tom Kristensen et Frank Biela.

Il aura fallu cinq saisons au pilote allemand et à Jean Todt pour ramener la coupe à la maison de Maranello. C’est le premier titre d’un pilote « rouge » depuis 1979 (Jody Scheckter), le premier d’une série de cinq.

Après avoir décoré les Sauber pendant dix saisons, la marque de soda devient constructeur, au même titre que Ferrari ! Aujourd’hui, l’écurie cumule six titres constructeurs et huit titres pilotes. Max Verstappen célébrera cet anniversaire en juillet au Festival of Speed de Goodwood.

Né le 7 décembre 1925, contemporain de Juan Manuel Fangio, il est le plus âgé des pilotes français de F1 et des 24 Heures du Mans. Retiré à Arcangues, dans le Pays Basque, il suit toujours la course automobile de près.

Sextuple vainqueur des 24 Heures du Mans, le Belge fête ses 80 ans le mercredi 1er janvier 2025. Pilote éclectique, à son aise volant d’une Formule 1, autant que dans un prototype du Mans ou dans un 4×4 du Dakar, il est toujours actif et impliqué dans la mise en place du programme de Hyundai (Genesis) en Endurance.

Né le 24 février 1955, « Le Professeur » reste considéré comme l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1, avec quatre titres de champion du monde et 51 victoires décrochées avec quatre constructeurs différents (Renault, McLaren, Ferrari, Williams).